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C'est dit!
Non, non, mon mari ne m'avait pas empoisonnée à coup de poudre de noisette, mes élèves ne m'ont pas encore coincée sous une armoire et je n'ai pas encore cédé à la tentation de fuir mes enfants en partant sur une île déserte (mais je garde l'option sous la main quand même!). J'essayais juste de gérer cette avalanche de ponts ma foi forts agréables mais un tantinet occupants et épuisants! C'est bien simple depuis un mois quand je ne suis pas entrain de défaire une valise c'est que j'en fais une!
Du coup j'ai un millier de trucs en retard à raconter, mais bon par esprit de contradiction (et surtout parce que j'ai encore la tête là bas) je vais commencer par la fin: ce week-end-ci donc!
Fermez la parenthèse, le billet commence!
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Ce week-end nous étions donc dans la ville rose, celle chère au coeur de mon homme (que si jamais un jour par accident comme ça bêtement, j'avalais tout un paquet de poudre de noisette, et ben ce serait là qu'il irait fêter ça noyer son chagrin), celle aussi où vivent (presque) tous ses amis.
Parce que non seulement, la ville est jolie, cela lui rappelle plein de souvenirs de sa (folle) vie d'étudiant, tout ça tout ça, mais SURTOUT parce que là bas, il y a un truc super précieux: un nid d'amis!
Alors pour fêter ses 40 ans (oui je sais c'était il y a trois mois!), je lui ai offert un week-end là bas. Et EUX se sont chargés du reste: les locaux (3 maisons sur 4 envahies en trois jours), l'animation (piscine, jeux...), l'organisation (comment occuper 16 enfants de 1 à 12 ans jusqu'à 2 heures du matin pour qu'ils laissent leurs parents manger puis jouer en paix), les repas (histoire que tout le monde n'amène pas un gâteau au chocolat! Oui bon. là y'a eu comme un raté, .mais euh... ça finit toujours par être mangé le gâteau au chocolat hein!!!) Le tout pour 12 enfants et 16 adultes quand même!!! Faut-il pas qu'ils nous aiment pour faire un truc pareil, hein!?!?!
Bref, tout était parfait et nous avons passé ce week-end dans une bulle! Une énorme bulle, faite de papotage, de
fous rires, de cris d'enfants, de (débuts de) conversations sérieuses (les enfants dans leur ensemble ont une sacré faculté à débouler toujours au milieu de conversations passionnantes),
d'échanges, de regards, de câlins aux petits (sont sympas les copains, ils ont tous des petits troisièmes comme ça je peux satisfaire mon envie de pouponner tout en leur rendant pour la nuit, histoire d'être la plus fraîche moins crevée le lendemain matin!).
Je ne suis pas des plus douées pour me faire des amis, et je vis pas mal sur mes acquis en la matière:
- deux amies de fin d'adolescence, mes piliers (les plus près aussi pour partager des repas entre filles) devenues en toute logique mes témoins puis les deux marraines de mes enfants,
- deux amies connues il y a 7 ans sur le net et plus virtuelles du tout, depuis déjà un bout de temps (mes deux piliers latéraux)
- et EUX! Eux, que j'ai "empruntés" à mon homme!
L'un deux m'a rappelé ce week-end notre première entrevue, où jeune fille timide, j'avais à peine osé dire bonjour. C'était il y a.....pffff 17 ans (Je vous préviens je nierai vous avoir dit ça!!!). J'ai en effet longtemps considéré que aussi adorables soient-ils c'étaient avant tout les amis de mon homme, mais les années passent, les liens se solidifient sans cesse un peu plus et l'an dernier quand la météo conjugale était à l'orage, nous nous sommes surpris Gai-Luron à et moi à nous chamailler pour savoir qui aurait leur garde en cas de divorce :-D Mais comme finalement il est apparu que nous ne pouvons vivre l'un sans l'autre on conserve la garde simultanée et c'est quand même bien mieux comme ça :-) Mais maintenant je sais que je peux dire que ce sont aussi MES amis!
Bon j'aurais encore plein de trucs à dire mais j'en connais qui vont rougir alors je garde toutes leurs qualités pour moi, mais j'en profite quand même pour les remercier, du week-end bien sûr mais surtout d'être et de rester aussi présents dans nos vies malgré la distance et malgré nos défauts et ceux de nos enfants, qui rendent parfois nos vacances communes bien mouvementées. On ne s'appelle pas tous les 3 jours, mais je sais qu'ils sont là au cas où (ils l'ont déjà maintes fois prouvé lors de la traversée de nos tempêtes!), et j'espère qu'ils savent aussi que la réciproque est vraie!
Avec autant de piliers nous ne pouvons plus tomber!
C'est dit!
J'ai entendu cette chanson pour la première fois...cette après-midi dans ma voiture, alors même que je pensais à ce billet! Un coup de la fée des blogs sans doute.... Surtout que le début au piano me fait irrésistiblement penser à une mélodie inventée et jouée par l'un d'entre eux, et transformée en chanson pour notre mariage.
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